Belém
Capitale de l'État de Pará
Mis à jour le 23-03-2013 | Publié le 27-10-2006 - Lu 68 641 fois
Capitale du Para
Loc. : 1.5° S 48.5° W
Pop. : 1 500 000 h
Ind.Tél. : 091
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Belém : prononcez bélééééém, est la première destination Brésilienne au départ de Cayenne, en Guyane Française.
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Belém, ville coloniale d'environ 1,5 million habitants, est la capitale de l'état de Pará. La ville a eu au XXe siècle une croissance accélérée : elle, qui ne comptait que 96 000 habitants en 1900 et 200 000 en 1940, avait 400 000 habitants en 1960, 642 000 en 1970, 756 000 en 1980 et 1 246 000 en 1991.
Port principal du cours inférieur du fleuve Amazone, la ville est accessible aux navires de haute mer et une base navale y est installée. Fondée en 1616 par les Portugais, elle doit son importance commerciale à l'ouverture de l'amazone au commerce étranger à la fin du XIXe siècle et surtout à la production de latex qui fit sa richesse. Parmi ses productions figurent les noix, le cacao, le jute et le bois. La ville possède des scieries, des ateliers d'usinage, des chantiers navals, des manufactures de tuiles et de briques, ainsi que des savonneries. Belém est l'une des villes les plus séduisantes d'Amérique du Sud, elle possède de nombreux jardins publics et des jolies rues pavées, dont beaucoup mènent jusqu'aux abords de la jungle. Les grands boulevards sont bordés de manguiers géants. Centre culturel de la région nord du Brésil, Belém accueille l'université fédérale de Pará et le musée Goeldi, qui abrite de précieuses collections ethnologiques et zoologiques.
Belém est reliée par la route à Brasíllia et aux États de Piauí et de Goías. Mais l'immense forêt équatoriale ne dispose pas d'un réseau suffisant de routes et de pistes, ce qui oblige la majeure partie des déplacements de personnes ou de marchandises à se faire par la voie fluviale, c'est-à-dire à passer par Belém. Dès le XVIIe siècle, cette position à l'entrée de l'immense plaine amazonienne lui a assuré une fonction militaire : le noyau initial de la ville s'est construit à partir d'un fort, le fort de Presepio, installé pour protéger la région contre les invasions des pirates français ou anglais.
Belém est situé juste sous l'équateur, à moins d'un degré (47 minutes exactement ce qui représente 180 kilomètres environ). La ville est située approximativement à dix mètres au-dessus du niveau de la mer. Le plan de la ville obéit à un schéma quadrangulaire, très fréquent dans les villes d'origine portugaise. Belém a conservé cette distribution de rues et d'avenues se coupant à angle droit, qui reflète non seulement le plan initial de la ville autour du port, mais concerne également les quartiers plus récents.
Les forêts tropicales humides du Brésil produisent une grande variété de fruits exotiques. Parmi eux, les fruits du palmier açai sont particulièrement appréciés des Brésiliens. Ce fruit rouge à la consistance de baie grumeleuse est souvent utilisé dans les vins et les liqueurs mais c'est surtout en jus de fruit et en glace que vous le savourerez. Belém vous propose une des meilleures cuisines du brésil, mélange de saveurs épicées et d'herbes d'Amazonie. Certaines spécialités, tels que le Tacaca, Maniçoba ou le Pato no tucupi sont directement issues de la cuisine amérindienne.
La meilleurs saison pour visiter Belém est la période septembre-décembre (le climat de Belém est identique au climat de Guyane).
Ce qui plait et dépayse à Belém, c'est tout d'abord cette exubérante nature intégrée à la vie urbaine. Les places arborées et les jardins y constituent de véritables petites enclaves de forêt amazonienne, en harmonie avec le mouvement incessant de la ville. Malheureusement, l'insécurité commence à gagner ici comme dans de nombreuses grandes villes brésiliennes, et il faut donc redoubler de vigilance surtout dès la tombée de la nuit.
Pour se rendre à Belém
Aeroporto Internacional Val-de-Cans de Belém, est situé à une dizaine de kilomètres du centre ville, sur Avenida Júlio César, au nord de la ville. Vous trouverez de nombreux taxis aux abords de l'aéroport. Sinon, la solution sans surprise : les taxis de la coopérative, dans le hall d'arrivée, à gauche en sortant. Accepte le paiement par carte VISA et MASTERCARD. Sans doute un peu plus chers que les précédents mais sans surprise : paiement forfaitaire d'avance. Prévoir environ 30 R$ pour se rendre Praca de la Republica, le centre touristique de la ville et où se trouvent les hôtels pour étrangers.
- depuis l'Europe :
Pas de vol direct. Il faut passer par Rio ou São Paulo par exemple.
- depuis la Guyane :
Compagnie Air-Caraibes : environ 310 € ARAttention : vaccination fièvre jaune obligatoire et à jour si vous venez de Guyane (carnet de vaccination obligatoire).
- depuis le Brésil :
Plusieurs vols domestiques arrivent et partent de Belém.
Il est aussi possible d'arriver à Belém depuis les principales villes du Brésil par autobus. Mais là, il faut avoir beaucoup de temps de libre...
Diverses informations :
Attention au retour à la taxe d'aéroport, si vous sortez du pays vers la Guyane par exemple : 78 R$ par personne.
Belém est en 110 volts.
Pour se loger à Belém :
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Les bonnes adresses pour manger :
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Quoi faire à Belém :
La ville de Belém peut être visitée en 3 jours environ. Ceci permet de découvrir les principaux centres d'intérêt et de faire un peu de shopping. La visite débute par la Praça de la Republica, véritable centre ville de Belém. Pour vous aider, voici une carte au format PDF (donc pouvant facilement être imprimée) avec les principaux centres d'intérêt (1Mo).
Visite de la ville : l'avenue du Présidente Vargas relie le fleuve et ses docks (Estaçäo Das Docas) à la Praça de la Republica. C'est le centre commerçant de Belém, c'est aussi le lieu de villégiature des touristes, la plupart des hôtels étant concentrés dans cette zone. La belle Praça de la Republica est bordée par le Teatro Da Paz, au sud-est. Construit en 1869, ce théâtre est un magnifique bâtiment de style néoclassique. Visite guidée de 30 minutes environ, de 9h à 17h en semaine et de 9h à 13h le samedi. Fermé le dimanche. Entrée 4 R$. On peut y assister à des pièces, à des concerts ou parfois à des opéras.
Attention, le soir, la Praça de la Republica n'est pas très bien fréquentée... prostitués et surtout drogués s'y donnent rendez-vous. A éviter donc à partir de 22h.
En descendant l'avenue Vargas dans le sens inverse de la circulation, partent sur la gauche de petites rues étroites très commerçantes et souvent piétonnes. De même, tout le trottoir de l'avenue Vargas côté gauche est envahi de marchands en tout genre : CD, DVD (pirates bien sûr !), stands de plantes amazoniennes... Au bout de l'avenue Vargas, se trouve sur la droite un joli bâtiment rose.
De l'autre côté de la grande avenue et au bord du fleuve, "Estaçäo Das Docas" sont d'anciens docks réhabilités en centre commercial, au début des années 2000. Ils abritent de nombreux restaurants, bars et boutiques de souvenirs et d'artisanat amazonien. Des grues jaunes, sur la promenade au bord du fleuve, rappellent l'origine du lieu. Un coin vraiment très sympa pour se promener en journée ou même le soir (musique live dans certains bistros). La bâtiment est en fait séparé en 3 blocs qui communiquent : le premier, juste en face de l'avenue Vargas, est réservé aux foires et expositions. Le second abrite des restaurants. A tester, le glacier CAIRU situé à l'entrée du bloc restauration : un extraordinaire choix de parfums : acai, cupuacu, tapioca, castanha do para, mangoba, maracuja... Le troisième et dernier bloc abrite une brasserie (qui brasse la bière sur place, jolie cuve en cuivre) et de nombreuses échoppes d'artisanat local. Au bout des docks se trouve l'embarcadère fluvial. En poursuivant vers le sud, à une centaine de mètres se trouve le marché Ver-o-Peso.
Le marché Ver-o-Peso : situé après les docks (Estaçäo Das Docas), en descendant vers le sud en bord de fleuve, c'est un fascinant mélange de couleurs, d'arômes, de saveurs des plantes et de mets exotiques, il constitue une visite obligée pour le voyageur (produits de la mer, du fleuve et de la forêt). Avec ses 26 000 m2, le marché de Ver-o-Peso accueille quotidiennement des milliers de visiteurs. Le marché, immense, vient d'être rénové. On y trouve aussi bien des vêtements que de l'alimentation. Dans les nombreuses baraques qui le composent, on trouvera bien sûr, tous les fruits savoureux de la région : ananas, papaye, mangue, bacuri, cupuaçu, uxi, tapereba, açai, pupunha, etc..., ainsi que les poissons les plus variés, les viandes, les légumes, et de nombreuses plantes de la forêt. Mais on trouvera aussi, pour ajouter une touche mystique et magique à la liste des achats possibles, toutes sortes de potions et remèdes : depuis les infusions pour maux de dents jusqu'aux fioles contenant des décoctions de plantes et de parties d'animaux destinées à « apprivoiser » les maris et portant des noms suggestifs tels que : « Pleure à mes pieds », « Ne me quitte pas », « Viens à moi », etc... Une visite à ne pas rater. Attention toutefois aux nombreux pickpockets qui écument le marché. A éviter dans tous les cas dès la tombée de la nuit.
Toujours dans le marché, un grand bâtiment à structure métallique abrite le marché de la viande : à l'intérieur, vaste escalier en fer forgé. A voir pour le bâtiment en lui même et l'ambiance à l'intérieure !
En poursuivant vers le sud et après le petit port des pêcheurs, se trouve la place Dom Pedro II, la cathédrale da Sé et le Forte de Castelo.
Forte do Castelo : il est situé au sud du marché Ver-o-Peso. Il fut construit en 1616. Il abrite un petit musée. Belle vue sur le fleuve et le marché du Ver-o-Peso au nord. Ouvert de 10h à 18h du mardi au vendredi et jusqu'à 20h le week-end. Entrée 2 R$. Juste à côté du fort se trouve une belle maison transformée en musée et restaurant chic : la Casa das Onze Janelas.
la Casa das Onze Janelas (maison des onze fenêtres) : elle abritait le palais du gouverneur au XVIII° siecle avant de devenir un hôpital. Elle a été récement transformée en musée d'art contemporain et de la photographie. Mêmes horaires d'ouverture que le fort do Castelo. Ce bel édifice abrite également un bar-restaurant assez chic.
Catedral Da Sé : en face du Forte Do Castelo en sortant, se trouve la cathédrale da Sé, construite en 1750. Belle façade, mais intérieur sans intérêt.
Museu de Arte Sacra : A coté du Forte Do Castelo et de la Catedral da Sé, praça Frei Caetano Brandão. Entrée 4 R$ par personne. Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h. A voir, de nombreuses oeuvres baroques, exposées dans l'église St Alexandre et l'ancien palais épiscopal, récement rénové.
Musée du Cirio : dans le même bâtiment que le musée d'art sacré. Fermé le lundi. Entrée 2 R$. Objets ayant traits à l'histoire de la fête du Cirio (voir ce terme plus bas).
La praça Dom Pedro II et ses musées : le grand bâtiment blanc de style néoclassique est le palacio Lauro Saudré (palais du gouverneur), le bleu de style Empire brésilien est le palacio Antônio Lemos (ancienne préfecture), appelé aussi Palais Azul pour sa couleur. Ces deux bâtiments abritent maintenant des musées et organismes publics :
- Museu de Arte de Belém (Musée d'art de Belém) : dans le palacio Antônio Lemos. Ouvert tous les jours de 9h à 18h, fermé le lundi. Entrée 1 R$. Collection de tableaux et de meubles. Le palacio Antônio Lemos, bâtiment du XIXe siècle, abrite également l'hôtel de ville de Belém.
- Museu do Estado do Para (musée d'état du Para) : dans le palacio Lauro Saudré. Ouvert tous les jours de 9h à 18h, fermé le lundi. Entrée 2 R$ par personne. A voir le bâtiment lui-même, construit par les portugais au XVIIIe siècle et le mobilier.
Le vieux Belém (Cidade Velha) : au sud-est du Forte do Castelo. A voir pour ses vieux bâtiments et son architecture. A éviter dès la tombée de la nuit, mais même la journée, restez très prudent.
L'Espace São José Liberto : situé praça Amazonas, pas très loin du centre-ville, il propose le Museu de Gemas do Para (musée des Gemmes du Para), dédié aux minerais et pierres précieuses. Fond de 4000 pièces. On peut y voir des pièces archéologiques d'Amazonie, connaître les minéraux de la région et admirer des pierres rares. Une salle est consacrée aux bijoux de la Belle Epoque (celle du cycle du caoutchouc où Belém était la plus prospère). Ouvert du mardi au samedi de 10h à 20h, et le dimanche, de 15h à 20h.
Basilique de NS de Nazaré : elle est située à l'est de la ville, sur l'avenue Nazaré, praça Justo Chermont. Elle fut construite en 1909 sur le modèle de la basilique St Pierre de Rome. Elle est surtout réputée pour son Círio de Nossa Senhora de Nazaré (Voir ci-dessous) et son beau marbre de Carrare. On peut s'y rendre à pied à partir de la Praça de la Republica, en remontant l'avenida de Nazaré (20 à 30 minutes de marche), ou en bus, en prenant le bus marqué Pedreira Condor.
Le Musée Goeldi : à 10 minutes de marche à l'est de la Basilica de Nazaré, avenida Magalhães Barata, 518 (dans le prolongement de l'avenue Nazaré). Institution de prestige et reconnu comme telle par la communauté scientifique internationale, le Musée du Para Emilio Goeldi, est un centre de recherche botanique, archéologique et anthropologique. Le Musée comprend un Parc zoo-botanique où l'on peut observer plus de 2000 espèces de plantes natives de l'Amazonie ; quelques 600 animaux de la faune régionale (singes, félins, tapir, jaguars, panthère noire, cabiai, agouti, moutons paresseux, reptiles, tortues et de nombreux oiseaux) ; un aquarium qui abrite quelques-unes des espèces ichtyologiques les plus rares des rivières amazoniennes ; et un pavillon d'exposition archéologique et anthropologique, renfermant d'authentiques pièces représentatives des arts Marajóara et tapajonique, ainsi que des ustensiles et objets divers de fabrication indigène. Ouvert tous les jours de 9h à 17h, fermé le lundi. Entrée parc 2 R$, musée 1 R$ et aquarium 1R$.
Shopping :
- Centre commercial Iquatemi, situé à 10 minutes à pied de la Praça de la Republica. Nombreuses boutiques, assez chic.
- Entre le port Ver-o-peso et la Praça de la Republica : boutiques de fringues et de chaussures. Populaire et bon marché.
- Petites boutiques le long du boulevard Vargas, sur la droite dans le sens de la circulation : pour l'artisanat amazonien.
- Estaçäo Das Docas : nombreuses échoppes d'artisanat amazonien, mais plus chics et plus chers.
- Avenida Braz de Aguiar : le quartier chic et cher de Belém. Nombreux magasins de luxe ; vêtements, chaussures... en profiter pour déjeuner au restaurant SPAZZIO VERDI (voir bons plans sur Belém).
Círio de Nossa Senhora de Nazaré [le Cierge de Notre-Dame de Nazareth] : fête typique régionale. Chaque année, au mois d'octobre, depuis deux cent dix ans, une gigantesque procession traverse les rues de Belém, pour honorer la Vierge de Nazareth et lui demander de résoudre les problèmes de santé, de logement ou d'emploi de chacun. C'est l'une des plus impressionnantes manifestations religieuses du Brésil. Le point culminant des festivités (qui durent plus de deux semaines) a lieu le deuxième dimanche du mois d'octobre, avec la procession du Círio, pendant laquelle plus d'un million et demi de personnes expriment leur foi chrétienne avec une ferveur et une dévotion poignantes. Dès 5 heures du matin, les rues de la ville grouillent de monde. La foule se dirige vers le quartier le plus ancien de Belém, un ensemble restauré depuis peu et auquel on a redonné l'ancien nom de la ville : Feliz Lusitânia. Dans la région, les traces de l'héritage portugais sont présentes non seulement dans les traditions religieuses, mais aussi dans le riche patrimoine architectural. Devant la cathédrale de la Sé - une oeuvre de l'architecte bolognais Antonio Landi, qui vécut à Belém au XVIIIe siècle -, des milliers de fidèles essaient de se faire une petite place pour écouter la messe célébrée avant le départ de la procession. Devant la cathédrale, sur la place Frei Caetano Brandão, des milliers de personnes des origines sociales les plus diverses s'agglutinent en tête du cortège. Les sept coups de cloche annoncent le départ du char qui porte la statue de la Vierge. Des feux d'artifice éclatent, annonçant au reste de la foule, dispersée dans les alentours, que la procession se met en marche. La statue de la Vierge, juchée sur son char richement orné de fleurs, semble flotter au-dessus de cette marée humaine. Les fidèles sont venus de tous les coins d'Amazonie, le plus souvent sur de petites barques traditionnelles, qui emplissent à présent la baie du Guajará, à l'endroit même où, en 1616, le Portugais Francisco Caldeira Castelo Branco, en débarquant avec une expédition partie de l'Etat du Maranhão [dans le Nordeste], découvrait cette ville, devenue aujourd'hui la plus grande de la région. Le spectacle du Círio se répète depuis deux cent dix ans et prend une ampleur nouvelle à chaque édition. D'après certains auteurs, le symbolisme de la fête religieuse de Belém du Pará est la quasi-réplique de celui des pèlerinages portugais du XVIIIe siècle. La statue de la Vierge est accompagnée de plusieurs chars allégoriques. C'est la reine portugaise Marie Ire de Bragance qui, en 1805, a demandé qu'ils soient intégrés au défilé. C'est sur ces chars que l'on trouve les offrandes des pèlerins qui ont demandé à la Vierge d'exaucer un voeu. Le char des miracles est l'un des plus appréciés. Il y a également le bateau des baleiniers, la barque neuve, le bateau à voiles, le char des anges, la barque portugaise, le bateau à rames...
Le Círio de Belém du Pará a aujourd'hui atteint une dimension impressionnante. C'est devenu un évènement d'une telle portée qu'il touche même les plus récalcitrants. Pour l'architecte, urbaniste et chercheur Flávio Nassar, la procession est unique sur bien des points. "Il existe, au Brésil, de nombreuses traditions du même type. Mais ici, dès le XVIIIe siècle, à l'époque où le gouverneur portugais Francisco Sousa Coutinho a lancé le Círio de Notre-Dame de Nazareth, cette fête est devenue d'emblée un symbole de la colonisation portugaise en Amazonie. C'est par la suite, à l'époque du déclin de l'extraction de la gomme de caoutchouc, c'est-à-dire à la fin du XIXe et au début du XX esiècle, que le Círio a consolidé ses racines populaires, à mi-chemin entre le politique et le religieux. Et il plonge dans le XXIe siècle sans rien avoir perdu de son intensité", raconte-t-il. L'immense marée humaine parcourt lentement les rues. Des prières, des larmes et des gestes de dévotion saluent le passage du cortège. C'est au moment où la procession entre dans l'une des artères principales de la ville, le boulevard Castilho França, qu'éclatent les feux d'artifice que lancent entreprises, syndicats et institutions diverses en hommage à la Vierge. L'explosion simultanée de ces milliers de feux a la puissance d'une salve d'artillerie. Les fidèles sont envahis par l'émotion. Ils lèvent leurs visages et leurs bras au ciel en signe de pénitence, dans une atmosphère de ferveur et de contrition.
Belém est également le point de départ de nombreuses excursions dans la région. Voici les plus intéressantes :
Ile de Marajó : située dans le delta de l'Amazone, c'est la plus grande île fluviale du monde (superficie de la Suisse !). Voir la page sur Marajó.
Ilha dos Papagaios (Ile aux perroquets) : proposée par toute les agences de voyage de Belém. En général, départ vers 4h du matin de votre hôtel vers une île située en face de Belém. Le levé du soleil y est magique, avec des nuages de perroquets virevoltant au dessus de l'île, sur fond de levé du soleil. Retour vers 9h du matin. A faire.
Ilha de Mosqueiro : A 85 km de Belém soit environ une heure de bus, cette île accessible par un pont est la station balnéaire de Belém. Grandes plages fluviales. Beaucoup de monde lors de congés scolaires ou les week-ends. On y trouve de nombreux hôtels et pousadas. Une ligne régulière permet de relier l'île à Belém en une heure de bateau. Départ des docks de Belém, environ 2R$ (départ à 6h, retour à 19h).
Pour quitter Belém :
Par la route
- Belém - São Luís : 850 km (12h)
- Belém - Brasília : 2 100 km (32h)
- Belém - Goiânia : 2 000 km (29h)
- Belém - Salvador : 2 150 km (36h)
- Belém - Rio de Janeiro : 3 200 km (50h)
Par avion
Aéroport : Aeroporto Internacional Val-de-Cans de Belém, est situé à une dizaine de kilomètres du centre ville, sur Avenida Júlio César (nord de la ville). 30 R$ environ en taxi depuis la Praca de la Republica et ses abords. Vols vers les princpales villes du pays et vers Cayenne en Guyane Française, via la compagnie Air Caraïbes.
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