Conseils lors d'un voyage en avion
Quelques conseils pour en éviter les désagréments
Mis à jour le 15-06-2013 | Publié le 05-08-2006 - Lu 9 764 fois
Les voyages en avion, surtout les voyages intercontinentaux sont longs et pénibles. Afin de mieux les supporter et ainsi débuter votre voyage le plus plaisamment possible, voici quelques conseils :
Problèmes liés à la pression barométrique
La pression de l'air dans l'avion correspond à une pression de 1500 à 2000 m d'altitude. Elle favorise les ballonnements intestinaux qui seront limités en évitant les boissons gazeuses (y compris le champagne !) et les aliments producteurs de gaz : légumes secs, lait, chou. Rassurez-vous, ils sont en général exclus des plateaux repas qu'on vous proposera durant le voyage.
Troubles auditifs
Les variations de pression lors de l'atterrissage peuvent provoquer des lésions de l'oreille appelées otites baro-traumatiques. Pendant la descente il est donc conseillé de déglutir fréquemment afin d'équilibrer les pressions entre l'oreille moyenne et le milieu ambiant. Pour cela, sucer un bonbon ou mâcher un schwing gum facilite les choses, surtout pour les enfants. Attention : soyez plus vigilant en cas de "rhume" car la congestion des muqueuses favorise l'apparition d'otite baro-traumatiques en empêchant la circulation de l'air au niveau des trompes d'Eustache (tuyau reliant l'oreille interne à la gorge et permettant l'équilibrage des pressions).
Mal de l'air
Pour les personnes sensibles au mal des transports, le mal de l'air se traduit par des maux de tête, des nausées, des sueurs, et des vertiges. Pour le réduire, il faut choisir une place au centre de l'appareil. Évitez aussi les repas copieux et l'absorption d'alcool. Vous pouvez aussi prendre un traitement préventif (sur prescription médicale et en respectant les contre-indications) par exemple la NAUTAMINE ®, une heure avant le décollage.
Le "syndrome de la classe économique"
Le "syndrome de la classe économique" est le risque dû à l'immobilité au cours des longs voyages : il se traduit par la formation d'un caillot sanguin au niveau d'une veine (le plus souvent d'une jambe), qui bouche cette veine (thrombose veineuse) ou qui migre au niveau des poumons (embolie pulmonaire), complications qui surviennent lors du voyage ou quelques jours après. Il est plus fréquent chez les personnes qui ont des antécédents de maladies veineuses (varices, phlébites) ou de maladies cardiaques, chez les personnes âgées et les femmes enceintes. Pour limiter ce risque, il faut :
- bouger le plus possible : petites promenades, flexions-extensions des chevilles,
- éviter de croiser les jambes et porter des vêtements amples (évitez gaines et ceintures trop serrées).
- boire beaucoup d'eau (1 litre/4h),
- éviter boissons alcoolisées, tabac et somnifères.
Pour les personnes ayant des antécédents veineux ou à haut risque, un traitement préventif peut être utile (aspirine à petites doses, traitement veinotonique, injection d'héparine de bas poids moléculaire) à discuter avec votre médecin.
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